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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Des racines pour grandir
Article mis en ligne le 17 septembre 2017

Le travail avec le mandala s’oriente maintenant, avec les nouvelles avancées de Marie Pré, vers une dynamique de compréhension et d’accompagnement des étapes de la vie : "L’expérience intérieure personnelle est à la base de cet enseignement. Elle seule permet d’en comprendre les lois à travers sa propre histoire, afin de mieux entendre autrui dans le respect et la clarté intérieure." (Marie Pré) "comprendre sa voie particulière en est le fondement. En reconnaître la source et les étapes à franchir pour devenir réellement soi-même sont les clés de l’évolution collective." (Idem)
C’est un travail d’accompagnement des parents, éducateurs et enseignants. Il comporte un aspect transgénérationnel. [1]
Ceci explique mon "Coup de coeur" pour ce travail que je découvre dans un article de La Libre : “Dans les écoles, le projet “Racines”aide les élèves à découvrir leurs ancrages familiaux."

Pour accompagner l’article, j’ajoute une vidéo bien stimulante que je vous partage. Un autre Coup de coeur...

https://youtu.be/tKPXasqOxUY

Apaiser le passé

"Dans mes classes, j’ai réalisé que les élèves, consciemment ou inconsciemment, portaient sur leurs épaules l’histoire, les forces, les non-dits et les blessures des générations qui les ont précédés. Et ce poids est un obstacle à l’apprentissage. Il peut être source de blocages. Aujourd’hui également, parce que les familles recomposées, déchirées ou issues de l’immigration sont de plus en plus nombreuses, beaucoup d’enfants sont coupés de leurs racines. Ils ne les connaissent pas, ne comprennent pas ou ne savent pas pourquoi ils sont en Belgique. Or, pour pouvoir apprendre librement, un enfant doit comprendre d’où il est, et mieux percevoir qui il est. Il doit être en paix avec ses racines. Tout notre projet vise donc à cela : permettre aux enfants de découvrir d’où ils viennent, quelle fut l’histoire des générations qui les ont précédés. Qu’elle soit douloureuse ou belle, ce qui est certain, c’est que c’est seulement quand on connaît son histoire qu’on peut l’accepter. Et c’est une fois qu’il a un ancrage, qu’un jeune peut assurer sa propre histoire, et défricher son chemin."

Le projet ‘Racines’, dans une classe, se déroule pendant huit mois, à raison d’une heure trente toutes les deux semaines. Chaque quinzaine, l’enfant reçoit une mission : réaliser son arbre généalogique, demander à ses parents, grands-parents ou arrière-grands-parents une anecdote, rechercher un maximum de souvenirs familiaux, découvrir les grands événements historiques que les générations précédentes ont vécus ou subis.

Une étincelle pour mieux dialoguer

Ces missions, chacune à leur tour, sont l’occasion d’explorer l’histoire familiale et l’histoire mondiale. Elles engagent aussi à renouer un dialogue, au sein de la famille d’abord, mais aussi en classe, là où on peut croiser les récits de chacun.
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sur le site http://www.yet.brussels/fr/actions/des-racines-pour-grandir

Voir aussi
http://www.lalibre.be/actu/movewithafrica/vinciane-hanquet-le-projet-donne-du-sens-aux-apprentissages-52c559fe35701baedaaf5a56