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LARCENCIEL - site de Michel Simonis
Slogan du site

"To do hay qui ver con todo" (tout a à voir avec tout) Parole amérindienne.
Comprendre le présent et penser l’avenir. Cerner les différentes dimensions de l’écologie, au coeur des grandes questions qui vont changer notre vie. Donner des clés d’analyse d’une crise à la fois environnementale, sociale, économique et spirituelle, Débusquer des pistes d’avenir, des Traces du futur, pour un monde à réinventer. Et aussi L’Education nouvelle, parce que Penser pour demain commence à l’école et présenter le Mandala comme outil de recentrage, de créativité et de croissance, car c’est aussi un fondement pour un monde multi-culturel et solidaire.

Michel Simonis

Dans un compartiment de chemin de fer...

Dans un compartiment de chemin de fer, une grand-mère et sa jeune et attirante petite-fille, un officier roumain et un officier nazi sont les seuls voyageurs.

Article mis en ligne le 23 septembre 2007
dernière modification le 14 août 2009

KORZYBSKI avait coutume de raconter une histoire provenant de la Résistance européenne, au temps d’Hitler :

Dans un compartiment de chemin de fer, une grand-mère et sa jeune et attirante petite-fille, un officier roumain et un officier nazi sont les seuls voyageurs. Le train passe sous un tunnel obscur, et l’on entend un baiser bruyant et une claque vigoureuse. Le train sort du tunnel, personne ne dit mot, mais la grand-mère se dit en elle-même : " Quelle excellente fille j’ai élevée, elle sait se défendre ". La jeune fille se dit : " Oh, grand-mère est assez âgée pour ne pas se formaliser d’un petit baiser. D’ailleurs, ces compagnons sont charmants. Je suis étonnée que grand-mère ait la main si leste ". L’officier nazi médite : " Comme ces Roumains sont malins. Ils volent un baiser et laissent l’autre prendre la claque à leur place ". L’officier roumain, lui, rit sous cape : "Comme je suis astucieux. J’ai embrassé ma propre main et claqué le nazi ".

"D’où vient ce que nous voyons, entendons, percevons, etc. ? "

L’homme ", dit KELLY, " regarde le monde à travers des modèles transparents ou des gabarits qu’il crée, et avec lesquels il essaie ensuite de faire coïncider les réalités qui composent le monde (...) Il crée ses propres moyens de voir le monde dans lequel il vit ; le monde ne les crée pas pour lui ".

Cela peut avoir de sérieuses conséquences quand on essaie de mettre en accord ses états intérieurs avec les événements extérieurs ! [1]